| | Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? | |
| | Auteur | Message |
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Flynn Ryder
Messages : 43 Date d'inscription : 24/09/2011
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| Sujet: Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? Dim 20 Mai - 20:38 | |
| Sa main se contracta sur son arme alors qu’il fit rapidement volte face vers l’endroit où il avait entendu un craquement. Sa lampe inonda la forêt et il se détendit. Voilà une bonne heure qu’il arpentait ce côté de la ville pour trouver la créature qu’il chassait. Il n’avait pas arrêté depuis le moment où Jules l’avait sauvé. Thom avait eut beau lui demander de se reposer encore quelques jours, dès qu’elle avait passé la porte, il n’avait plus pu tenir en place. Parce qu’il savait que s’il restait seul, à ne rien faire, il allait penser à elle et il ne voulait pas dépendre de quelqu’un d’autre. Il ne voulait pas penser aux moments qu’ils avaient passés ensemble ou encore à l’odeur de sa peau après qu’ils aient fait l’amour. Car tout était différent à présent. ** « Tu vas faire quoi maintenant ? »Flynn se retourna vers Thom à ses côtés alors qu’il lui déposait une assiette de pâtes devant lui. Il était encore faible de la nuit dernière. Pourtant les blessures n’étaient en rien comparables au vide qu’avait laissé son absence. Mais il préférait faire taire tous ces sentiments avant qu’il ne soit plus qu’une larve. Il s’était juré de ne jamais s’attacher, de ne jamais attendre après quelqu’un, il n’allait pas commencer avec elle. « Comment ça je vais faire quoi ? Mon boulot. C’est pas une petite attaque de wendigo qui va me faire abandonner. »« Je parlais au sujet de Jules. »Il avala avec peine sa bouffée de pâtes et ne laissa rien paraître. « Il n’y a pas de sujet « Jules ». »Thom sentit la tension dans sa voix et il resta muet quelques minutes avant de reprendre la parole, ne tenant plus. « Oh allez j’ai bien vu vos regards, tu vas pas la laisser partir ? »Il sentit ses mains se contracter et il lâcha la fourchette, attrapant la bière devant lui. Il la finit d’une traite avant de finalement prendre la bouteille de whisky sur la table et de s’en servir une bonne dose. Il n’aimait pas parler d’elle ou encore de leur relation car ça le rendait faible. Ca le rendait vulnérable. Elle le rendait vulnérable, amoureux, normal. Il était tiraillé entre deux parts de lui, celle qui veux à tout prix lui appartenir et celle qui n’avoue rien. Il n’était pas du genre à se livrer ou encore à lui montrer par des mots qu’il n’aime qu’elle. « Au cas où tu l'aurai pas remarqué, c’est elle qui est partie. » Fut sa seule réponse. Il s’empara du verre et de la bouteille de whisky et quitta la pièce pour rejoindre la chambre qu’il ferma en claquant la porte. Thom soupira et s’approcha de son ordinateur où il examina les échantillons de sang qu’il avait prélevé de Jules. Flynn se laissa tomber sur le lit, posa la bouteille sur sa table de nuit, but d’une traite son verre et le posa à son tour avant de prendre sa tête dans ses mains. Il était perdu car il avait tellement besoin d’elle. Il n’y avait personne d’autre au monde qui puisse plus compter qu’elle. Elle était la seule pour qui il pourrait donner sa vie (en dehors de Thom). Et maintenant qu’elle était un monstre qu’il chassait, il avait encore plus peur de ses sentiments. Il s’était bien vu vivre une vie loin de tout ça, dans cette maison aux volets bleus, mais c’était avant, avant quand ils n’étaient que des humains voulant protéger le monde. Maintenant, il n’était plus qu’humain et il ne savait comment conserver ce rêve alors qu’elle n’en était plus une. ** Il avança doucement, faisant attention à ne pas faire trop de bruit. Il sortit son détecteur de champs magnétique alors qu’il s’affolait dans sa poche. Il n’eut pas le temps de l’arrêter qu’il percuta quelque chose. Il s’arrêta net et releva le regard vers la créature qui avait déclenché son appareil. Il resta sans voix alors que Jules lui faisait face, détecteur en main. Il ne l'avait pas vu depuis cette nuit là où elle lui avait sauvé la vie. Il lui avait clairement montré qu'il tenait à elle et qu'il ne lui ferait aucun mal. Pourtant elle avait préféré partir et ne jamais revenir. Et bien qu'il ne voulait pas l'admettre, ça lui avait fait quelque chose. Car elle préférait être loin de lui, sans son aide plutôt que d'accepter enfin qu'elle ait besoin de lui dans sa nouvelle condition. Et puis la revoir là ne faisait qu'augmenter le sentiment de manque et l'envie qu'il avait pour elle. Avant ça aurait été une occasion d'être seuls, rien que tout les deux, loin des autres chasseurs, de son frère, et de pouvoir enfin vivre leur amour au grand jour, juste pour quelques minutes, le temps de la prendre là contre un arbre. Mais à présent tout était différent. L'amour qu'il y avait eut entre eux, ou tout autre sentiment semblable qu'il n'arrivait à formuler, était à présent encore plus enfouit au fond d'eux qu'il n'avait pu l'être quand il se retrouvait dans ce motel miteux. Au bout de quelques secondes de silence et de surprise, son regard passa du détecteur à elle et il planta son regard dans le sien. | |
| | | Jules Baldwyn
Messages : 38 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? Lun 21 Mai - 0:25 | |
| « J’étais venu pour toi. Pour te protéger… » Jules laissa tomber ses clés sur la moquette de sa chambre d’hôtel dans un bruit mat puis elle courut jusqu’à la salle de bain, vomir dans la cuvette des toilettes la pizza qu’elle avait avalée. Elle fut longuement secouée de spasmes, un contrecoup à retardement de la transformation. Fatiguée, elle se roula ensuite en boule sur le carrelage froid, la joue sur le dallage, cherchant un peu de fraicheur. Doucement sa respiration s’apaisait et elle pouvait repenser à ce qui s’était passé dans l’appartement des deux garçons. Eugène avait changé depuis la dernière fois qu’il s’était vu, elle voyait bien que le cœur et l’esprit se livraient bataille. Il voulait l’aimer encore et pourtant il se méfiait de la bête en elle. Et elle, elle ne pouvait pas le laisser faire. Il était impensable qu’il puisse mettre sa vie en danger, elle s’y refusait. Aussi elle ne pouvait plus qu’être seule, compter sur sa propre personne. Entre deux mondes, elle devait tracer sa route seule. « Pardonne-moi… » Une larme roula sur sa joue alors qu’elle s’endormait, vaincue par la fatigue.
*** Elle s’agenouilla soudain et planta ses doigts dans la trace encore fraîche puis la porta à son nez. En temps normal c’était un indice inutilisable pour elle mais depuis quelques jours certains de ses dons avaient fait des bons extraordinaires. Son odorat était sans doute le pire, elle pouvait sentir l’aisselle d’un camionneur des mètres et des mètres avant qu’elle ne croise sa route. Elle était aussi beaucoup plus rapide et agile, un avantage non négligeable lorsqu’elle chassait dans la forêt. D’instinct elle savait où ne pas poser le pied et elle évitait les branches sans même y penser. Un genre de super héros poilu. « Je te tiens petit salopard… » Puisqu’elle ne pouvait plus avoir de vie normale, elle avait décidé de s’adonner entièrement à la chasse. Aussi vivait-elle au même rythme que les monstres qu’elle chassait, dormant la plupart de la journée et ne s’éveillant qu’à la tombée de la nuit. Elle prenait ses repas seule dans sa chambre d’hôtel et ses distractions se résumaient à éplucher les journaux locaux à la recherche d’information. A force elle s’était rendu compte qu’elle était plutôt douée pour faire abstraction, et que dans la journée elle pouvait s’en sortir en prononçant moins de dix mots. Sachant que leur variété se résumait à « café » et « combien ». Elle se redressa puis se remit à courir, ne sentant pas dans ses muscles le tiraillement de la fatigue, ni un début d’essoufflement. A mesure qu’elle avançait elel sautait l’odeur fauve d’un pelage humide. Un peu de peur aussi alors que la bête se sentait acculée. Elle le savait, elle était proche. Elle était si proche qu’elle la heurta de plein fouet ! Vacillant sur ses jambes, elle releva le nez pour croiser celui de Flynn et elle eut l’impression que son menton venait racler le sol sous le coup de la surprise. Agacée elle finit par détourner le détecteur d’elle, qui forcément s’affolait en sa présence. « Eteint ton bordel tu vas nous faire repérer. Il est proche… » Souffla-t-elle, plus inquiète par la fraîcheur de la piste qu’elle avait flairée que par le fait qu’elle se trouvait nez à nez avec son ancien amant. | |
| | | Flynn Ryder
Messages : 43 Date d'inscription : 24/09/2011
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| Sujet: Re: Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? Mer 23 Mai - 1:22 | |
| « Qu’est ce que tu fous là ? » Fut sa seule question alors qu’il éteignait son détecteur et le rangeait dans la poche arrière de son jean.
Ses yeux cherchèrent un mouvement dans la forêt alors qu’elle scrutait les environs mais il reposa bien vite son regard sur elle. Des mois avaient passé pourtant rien n’avait changé. Il ressentait toujours ce putain de sentiment qui lui bouffait les entrailles lors des chasses avec elle. Il avait peur pour elle. Il avait ce besoin de la protéger, de la surveiller, de tout faire pour qu’il ne lui arrive rien. Et même si sa condition avait changé, elle n’en était pour le moins pas immortelle. Il avait toujours ce besoin de la protéger. Et tout ce qu’il voulait c’est qu’elle rentre chez elle. Car s’il y avait bien quelque chose qui avait changé c’est qu’il ne savait plus comment elle pouvait réagir à présent.
Il pointa l’arme droit devant lui et se positionna à côté d’elle, de sorte à ce qu’elle ne soit pas devant mais pas non plus derrière, étant donné qu’elle était celle qui pouvait « sentir » la bête. Il se tourna finalement vers elle, gardant son arme devant lui mais rejetant toute son attention sur elle.
« Attends, t’es en train de me dire que tu peux le renifler ? » Demanda-t-il finalement interloqué. « T’es pas censée ressentir les effets du loup seulement quand tu es transformée ? »
Toute logique le quittait quand elle était dans les parages mais pas quand il s’agissait de chasse. C’était son domaine, son métier, son univers. Il était fait pour ça et jamais, jamais il ne changerait de job. Il n’était fait que pour ça. Il connaissait sur le bout des doigts chaque créature, savait comment les détruire, leurs points faibles ou encore leurs points forts. Il était implacable sur chaque sujet. Pourtant depuis qu’elle était louve, il se rendait compte qu’il y avait beaucoup de choses dont il ignorait sur les différentes espèces. Et si sa nouvelle condition était une chance pour qu’ils apprennent à mieux comprendre et tuer les créatures ?
« Et alors il sent quoi ? Le jasmin ? » Il n’aurait peut-être pas dû mais il était comme ça quand il paniquait, quand quelque chose n’allait pas il avait besoin de plaisanter, de taquiner. Il n’arrivait à être sérieux. Il se sentit un peu gêné, se demanda si elle pouvait le sentir lui. Après tout, ça faisait bien deux jours qu’il n’avait pas prit de douche et bien plus qu’il ne s’était pas rasé. Il ne devait pas sentir la rose si ce n’est l’alcool et la cigarette.
Un bruit de craquement se fit entendre derrière eux et instinctivement il se retourna, plaqua son bras contre le corps de Jules pour la protéger et l’interdire de se mettre en avant. C’était juste une habitude, un réflexe qu’il avait gardé lors de leurs chasses. Bien qu’il la laissait chasser comme elle l’entendait, il n’en était pour le moins pas attentif à ses mouvements et était toujours près d’elle pour la surveiller et la protéger si quelque chose tournait mal. Encore aujourd’hui il ne pouvait s’empêcher de vouloir la protéger.
« Tiens tiens les amants maudits… tous les deux en chasse comme c'est mignon... »
La voix l’irrita au plus haut point et il crispa sa main sur son flingue alors qu’il le pointait vers la silhouette qui se dessinait dans l’obscurité. Mais il ne voyait pas assez et il sentait la peau du bras de Jules contre sa paume et ça avait le don de le rendre fou. Il contrôlait les battements de son cœur mais il avait du mal à s’en détacher. S’il avait été seul il n’aurait pas hésité, mais là il devait réfléchir avant d’agir. Parce que s’il se rétamait, il la laisserait seule.
« T’as trop lu Roméo et Juliette toi. »
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| | | Jules Baldwyn
Messages : 38 Date d'inscription : 24/09/2011
| Sujet: Re: Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? Mer 23 Mai - 12:00 | |
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« A ton avis ? » répliqua-t-elle alors qu’elle gardait son regard fixé sur les fourrés. Ce qui approchait été vilain, ça puait l’enfer à des kilomètres et c’était suffisant pour distraire un instant la jeune femme de la présence de son ancien amant. Ou tout du moins de ne pas y prêter une attention accrue. Le revoir réveillait toujours le même genre d’émotions, un balancement entre l’envie de se serrer contre lui et de fuir à toutes jambes. Ils ne retiraient rien de bon à continuer à fréquenter les mêmes milieux. Mais Jules était comme aimantée à cette ville. C’était ici qu’Emerson était mort, s’était ici que s’étaient lovés un certain nombre de souvenirs. Et surtout un sentiment étrange avait commencé à prendre place en elle. C’était son territoire. Une idée qu’elle n’aurait jamais prononcée à voix haute sous peur de se couvrir de ridicule.
Elle défit le cran de sécurité de son arme et avança en même temps que Flynn, acceptant qu’il cherche non pas à prendre le dessus mais à servir de bouclier. Inutile de lui dire maintenant qu’elle guérissait cent fois plus vite qu’une personne normale non ? Ou que les balles n’avaient sûrement plus grand effet sur elle si elles n’étaient pas en argent. Elle-même, c’était des choses qu’elle avait encore du mal à enregistrer. Tout ça allait trop vite. Et ça devenait définitivement trop bizarre.
« Oui. » Répondit-elle à sa première question. Bien qu’elle n’ait pas envie de tout lui raconter, puisqu’ils se retrouvaient ensemble en chasse, le moins qu’elle puisse faire c’était répondre à ses questions. Une sorte de politesse entre chasseurs. « Et si… » Répondit-elle une deuxième fois, haussant les épaules en même temps comme pour signifier que ce n’était qu’un détail. Mais un détail qui avait tout de même son importance. Elle avait les facultés et l’instinct d’un loup, et ils étaient bien loin de la pleine lune.
« Ta gueule Ryder. » Finit-elle par souffler furieuse. « Tu veux que je te dise ce qu’il ne sent pas ? La poule miteuse aux bas résilles et les dessous de bras. » Oh elle aurait même pu dire ce qu’il avait mangé le midi, tant l’odeur de curry flottait encore dans l’air. Mais ce sur quoi elle s’attardait d’avantage c’était les effluves d’alcool et de parfum féminin accroché à sa peau. Le genre de détail qui lui tordait le cœur, et elle se sentait stupide de se laisser prendre au piège de la souffrance. Elle connaissait Flynn pourtant, et son mode de vie plutôt original. Jamais seul la nuit, jamais la même fille.
Elle perçut le craquement et sut avec précision d’où il venait, mais le bras de Flynn l’empêcha de faire le moindre pas en avant et elle pesta. Il veillait sur elle comme si elle était un petit oisillon fragile et parfois cela l’agaçait parce qu’elle avait l’impression qu’il ne lui faisait pas assez confiance. Oui elle était morte une fois, mais c’était un mauvais concours de circonstance et ça n’avait pas totalement été sa faute. Le reste du temps elle s’en était plutôt bien sortie non ?
« Du calme Boucle d’or… » Répliqua le démon avec flegme. « Si je suis là mi c’est pour le grand méchant loup. » Il esquissa un sourire un plantant son regard directement dans celui de Jules qui avait fait un pas sur le côté. « Magnifique… Tu sais que si tu ne t’étais pas encombrée du puant j’aurais eut bien du mal à te rattraper ? Tu es un vrai petit miracle infernal. Toi et moi… On pourrait faire de grandes choses… »
« Suce moi ça plutôt. » Sans ciller Jules lui colla une balle entre les deux yeux et il s’écroula. Elle doutait que ça le ralentisse bien longtemps mais au moins ils pourraient prendre un peu d’avance sur lui. « Cours bon sang… Cours ! » Elle se lança entre les arbres, toujours plus agile, toujours plus rapide. Rapidement elle mit de la distance entre elle et Flynn, elle le sentait peiner. Bien qu’il soit rapide, elle avait l’avantage sur lui. Un instant alors qu’elle ne le voyait plus mais que l’odeur du démon étaient omniprésente elle fit demi tour. Elle voyait le suppôt de Satan prêt à frapper et elle se mit à hurler, accélérant le rythme de ses pas. Puis d’un coup les bruits semblèrent s’atténuer, sa vision se troubla, et un hurlement de douleur lui échappa. Elle se tordit en deux prise sous la même douleur que lorsqu’elle se transformait. Mais ce fut tellement rapide qu’elle n’eut pas le temps de s’appesantir dessus. Même si tous ses muscles semblèrent se déchirer et ses os se casser. Elle fit un bond gigantesque et atterrit sur quatre pattes, juste devant Flynn, le poil hérissé de fureur. Baissant le museau elle se mit à gronder, menaçante, et un éclair de doute traversa le regard du démon.
« Allons tout doux… Tout doux… »Tenta-t-il avant qu’elle ne se jette sur lui et fasse sauter sa tête comme un bouchon de champagne d’un coup de mâchoire. Du corps déchiqueté s’échappa une fumée noire.
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| Sujet: Re: Have I told you I ache? Can I hold you and ache for you ? | |
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